Pourdevenir propriétaire de son logement, mieux vaut bien gagner sa vie. D'après une étude réalisée par le courtier en ligne révélée ce lundi par Le Parisien , un bien immobilier coûte en moyenne 220.387 euros et les Français qui achètent ont un revenu net moyen de 4.500 euros par ménage.
Qui peut encore acheter un appartement ou une maison en France? De moins en moins de monde, à en croire la dernière étude du courtier Empruntis, publiée ce lundi 4 novembre. En quelques années, le salaire requis pour accéder à la propriété a explosé. Les emprunteurs disposent aujourd'hui en moyenne par foyer d'un revenu de euros nets par mois. Soit euros par personne pour un couple. Un niveau inaccessible pour la plupart des Français. Car si les salaires nets moyens atteignent euros en 2011, seuls 20% des ménages disposaient, tous revenus confondus, de plus de euros par mois en 2010 selon l'Insee. Or, dans toutes les régions, c'est une première, il faut gagner plus de euros nets en moyenne pour acheter un bien immobilier. Et c'est en Ile-de-France que les emprunteurs ont les plus forts revenus euros nets par foyer. A Paris, il faut même disposer de deux fois plus de ressources que la moyenne des Français, à savoir euros mensuels nets par ménage. L'acheteur parisien est de plus en plus riche. Et de fait, hors héritage ou événements exceptionnels, une très grande majorité de personnes ne peuvent plus devenir propriétaire dans la capitale. L'âge moyen de l'emprunteur augmente Sans surprise, l'âge moyen des emprunteurs s'en ressent, les revenus augmentant généralement avec l'expérience professionnelle. Il est passé de 34 ans en 2004 à 37 ans cette année. Et il monte même à 39 ans dans l'Ouest de la France. Autre record qui tombe celui du montant moyen emprunté auprès des banques en 2013. Il s'élève désormais à euros dans l'Hexagone, soit euros de plus par rapport à l'année dernière. La baisse des taux n'y est pas étrangère. Après une légère remontée cet été de 0,2%, les taux d'emprunt restent en effet à des niveaux historiquement bas. Ils s'affichent aujourd'hui à 2,32% en moyenne, selon une note de Cafpi publiée également ce lundi. Dans le même temps, les prix des biens immobiliers ont reculé au deuxième trimestre de 1,1% sur un an, selon les dernières données de l'Insee. Ce qui signifie que les acheteurs ont profité des taux bas pour davantage s'endetter et acheter plus grand. >> A lire aussi Immobilier 2013, un nouveau départ La durée moyenne des emprunts, elle, continue de reculer à 19,5 années, contre 20 ans il y a un an et 20,75 ans en 2011. "Le précédent record du montant moyen emprunté datait de 2010 quand les taux étaient également très bas, pour ensuite diminuer en 2011 et 2012 lorsqu’on relevait des taux plus élevés. Il apparait donc évident que les taux très bas permettent mathématiquement un emprunt plus important", confirme dans un communiqué Maël Bernier, porte-parole d'Empruntis. Un apport de euros en moyenne Là encore, la région francilienne tient le "haut du pavé". Les emprunteurs de la région ont demandé à leur banque un prêt de euros en moyenne. C'est euros de plus qu'en 2012! L'apport nécessaire progresse lui aussi. Il faut désormais compter euros en moyenne pour monter un projet immobilier et convaincre son banquier. L'apport moyen varie cependant très sensiblement d'une zone à une autre. Il dépasse les euros à Paris, alors qu'il n'est "que" de euros dans le Nord. Ce qui exclut d'emblée de nombreux jeunes ou les classes les plus populaires. D'autant que le nouveau prêt à taux zéro mis en place par le gouvernement, plus restrictif, ne permet pas de compenser. Seulement prêts de ce type ont été accordés au deuxième trimestre après financements sur les trois premiers mois de l'année, selon les données de la Société de gestion du fonds de garantie de l'accession sociale à la propriété SGFGAS. C'est 57% de moins qu'en 2012 sur la même période. En cumulant l'apport au prix de l'emprunt, Empruntis arrive à un prix moyen par projet immobilier de plus de euros, en hausse de euros sur un an. Ce qui permet de s'offrir un bel appartement de 94 m2 à Rennes ou Strasbourg, mais seulement un studio de 26 m2 dans la capitale.
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Combien gagnez-vous par mois ? Comment dépensez-vous cet argent ? Qui paye quoi dans votre couple ? Voici quelques-unes des questions auxquelles nous nous attaquons dans notre rubrique Règlement de comptes ! Parler d’argent, en France, c’est encore tabou. Pourtant, c’est un sujet passionnant, et par certains aspects… féministe ! Dans notre rubrique Règlement de comptes, des personnes en tout genre viennent éplucher leur budget, nous parler de leur organisation financière en couple ou solo et de leur rapport à l’argent. Aujourd’hui, c’est Pauline qui a accepté de nous ouvrir ses comptes. Prénom PaulineÂge 40 ansMétier Aide soignante en Suisse, en CDI à 60% Salaires mensuel 2 600€ net par mois, et 650€ de revenu locatifLieu de vie Un appartement, en France, dont elle est propriétaire et qu’elle partage en colocation Les revenus de Pauline Depuis bientôt deux ans, Pauline est aide soignante à domicile à Bâle, en Suisse. Un métier qu’elle occupe à 60% d’un temps complet, en CDI, pour une entreprise à but non lucratif, et qui lui rapporte 2 600€ net par mois. Ce salaire est largement plus avantageux que celui des aides soignantes sur le territoire français Les salaires sont plus élevés en Suisse. Je ne pourrais plus travailler en France, où les conditions de travail sont difficiles et où le salaire est trop bas. Les conditions sont meilleures en Suisse, même si en tant que français on nous fait sentir que nous sommes des étrangers. Le fait que je vive en France, où la vie est moins chère, me permet d’avoir une qualité de vie au dessus de la moyenne. Je suis très satisfaite de ma situation en travaillant à 60% d’un temps complet, j’ai beaucoup de temps libre, mais je suis indépendante et subviens à mes besoins toute seule. » En plus de son salaire, Pauline est propriétaire de deux appartements. L’un où elle vit en colocation, avec sa nièce qui lui verse un loyer de 350€ chaque mois, l’autre où elle ne vit pas, et qu’elle loue pour 300€ mensuels En tout, ses revenus s’élèvent donc à 3 250€ chaque mois. Le rapport à l’argent de Pauline Si Pauline se décrit comme une fourmi, son rapport à l’argent a beaucoup évolué dans le temps Avant, j’avais beaucoup de dépenses que je considère aujourd’hui comme inutiles. Tout ce qui concerne l’apparence et la “taxe rose”, par exemple je me lissais les cheveux et j’allais chez le coiffeur très régulièrement pour des brushings, j’avais des tas de produits de beauté différents, je m’achetais des vêtements… Je sortais beaucoup dans les bars, et en soirée. Et surtout, je ne tenais pas mes comptes ! » Aujourd’hui, elle pose un regard très critique sur ces anciennes dépenses J’ai arrêté de boire de l’alcool, donc je vais moins dans les bars. Je n’ai pas envie de payer un Coca 5€ ! Quant aux produits de beauté, et tout ce qui concerne la “taxe rose”, je n’en utilise plus autant. J’ai une crème de jour, j’attends que le pot soit vide avant de le remplacer, et c’est tout. » Elle raconte vivre bien plus simplement depuis quelques années, pour concentrer ses finances sur des projets de plus grande ampleur. Après un tour du monde d’un an et deux ans à Bali, elle est revenue vivre en France il y a bientôt deux ans, et œuvre à se constituer un patrimoine. Des projets immobiliers Déjà propriétaire d’un petit appartement qu’elle loue pour 300€ chaque mois, elle est récemment devenue propriétaire d’un trois pièces où elle vit en colocation, à la frontière de Bâle, et a pour projet d’en acheter un troisième. J’économise un maximum pour devenir propriétaire de ces trois appartements en tout. Je traque scrupuleusement toutes mes dépenses, essaie de rentabiliser mes dépenses loisirs… Parfois, c’est un peu dur, mais c’est nécessaire pour atteindre les objectifs que je me suis fixés. » En effet, Pauline n’a pas l’intention de garder son CDI éternellement. Elle envisage sérieusement une reconversion professionnelle, et un mode vie très différent de l’actuel Mon projet est de me reconvertir en maîtresse-nageuse, de travailler 6 mois par an et vivre à l’étranger les autres 6 mois. » Pour y parvenir, elle a à cœur d’économiser au moins 1 400€ par mois. Les dépenses de Pauline Pauline est childfree, et vit en colocation avec sa nièce. Pour l’heure, son premier poste de dépense se trouve dans ses courses alimentaires qui lui coûtent 200€ chaque mois. Je fais mes courses dans une enseigne de hard discount, le rapport qualité-prix y est très bon. Je sais que l’enseigne est stigmatisée, mais je m’en fiche totalement. » Viennent ensuite des dépenses liées à l’appartement que Pauline vient d’acheter. Elle vient d’y faire des travaux pour lesquels elle a contracté un crédit à la consommation sur 8 ans, qu’elle rembourse à hauteur de 180€ par mois. Ces modifications de son logement lui ont permis de reporter les échéances de son prêt, soit 750€ chaque mois qu’elle ne commencera à payer qu’en janvier 2023. Elle doit toutefois continuer à régler l’assurance et les intérêts de son prêt, qui représentent 150€ mensuels. En tout l’appartement qu’elle habite lui coûte donc au total 330€ toutes les quatre semaines. À partir de 2023, cette somme passera à 930€ pour le remboursement de son crédit immobilier et celui de son crédit travaux. Elle compte une enveloppe de 300€ pour ses factures courantes 50€ d’électricité, 50€ pour son fournisseur d’accès à internet, 50€ de taxe foncière, et 150€ de charges de copropriété qui comprennent le gaz, l’eau, et les lieux communs. Je retire mon salaire en liquide en Suisse, et je le dépose à ma banque en France » D’autres charges fixes s’ajoutent à ces dépenses. Ses frais bancaires d’environ 18€ par mois lui permettent d’avoir deux banques, une de chaque côté de la frontière Je paie environ 15€ par mois pour mon compte suisse, sur lequel est versé mon salaire chaque mois. Je retire cette somme, choisis l’endroit où j’opère mon change pour qu’il soit le plus avantageux possible, puis la dépose sur mon compte français et la répartis entre mon compte courant et mon livret A. » Elle paie aussi 10€ d’assurance habitation chaque mois, et 30€ d’abonnements — pour son téléphone ainsi pour que des journaux en ligne. Ses impôts s’élèvent pour l’instant à 30€ mensuels mais vont augmenter bientôt puisqu’ils prendront en compte ses revenus d’aide soignante de l’an dernier. Elle prévoit un mois de salaire, soit 2 600€ par an. Sa taxe foncière devrait augmenter aussi, au vu de son achat récent. Le fait qu’elle travaille en Suisse lui impose par ailleurs de payer une assurance maladie helvète à 270€ par mois. Je vis très simplement » Elle décrit son mode de vie comme volontairement très simple. Elle se déplace quasi-exclusivement à vélo, ce qui n’occasionne presque pas de frais de transports, et optimise ses dépenses plaisir J’achète très rarement des vêtements, et quand c’est le cas, je passe par Vinted. Quand j’ai envie de me faire plaisir sur la nourriture, j’utilise des applis anti gaspillage comme Too Good To Go plutôt que d’aller au restaurant, ou celles qui proposent d’être client mystère en restaurant. Ce sont mes petites combines histoire de me faire plaisir pour moins cher ! Je ne souhaite pas avoir d’objets dont je n’ai pas l’utilité. À Noël, je recycle mes cadeaux en offrant ceux qu’on me donne, j’attends que Pâques soit passée pour acheter des chocolats en réduction pour offrir… » Elle compte 322€ par mois pour ses loisirs, qui couvrent son abonnement pour la piscine, un Pass musées qui lui permet de voir des expositions en France, en Suisse et en Allemagne, et un abonnement au zoo de Bâle. Elle paie aussi une licence de natation pour une trentaine d’euros par an. Sa devise ? Je fais très attention, je calcule, compare, prévois et anticipe. » Elle se dit très rarement à découvert, et seulement à cause des délais de conversion entre la Suisse et la France. Je pense que je pourrais réduire les extras, mais il faut quand même se faire plaisir de temps en temps. Globalement, je suis assez satisfaite de la répartition de mon budget. » Les enjeux de l’indépendance financière Pauline explique avoir été éduquée aux économies très tôt par sa famille, qui l’a encouragée à acheter son premier appartement dès que possible. L’importance qu’elle accorde à l’argent est par ailleurs liée à ce qu’elle a constaté autour d’elle J’ai vu la génération de ma grand-mère, les femmes très dépendantes de leurs maris au moment de la retraite, à devoir presque mendier pour avoir de l’argent. Je vois aussi des couples qui se séparent, avec des femmes qui se retrouvent à devoir se remettre en ménage très vite pour survivre financièrement… C’est pour ça que l’argent est aussi important pour moi. Je ne veux surtout pas dépendre d’un homme, et si un mec me saoule, je veux pouvoir lui dire de partir immédiatement. » Avec le patrimoine immobilier qu’elle tente de constituer en économisant, Pauline espère à la fois pouvoir assurer un mode de vie de saisonnière en faisant les saisons tant que maitresse-nageuse en France, puis en voyageant l’hiver et une retraite dans de bonnes conditions. J’ai envie de profiter de la vie maintenant, tout en essayant de me constituer une petite sécurité pour la retraite. » Merci à Pauline de nous avois ouvert ses comptes ! Si jamais vous souhaitez commenter cet article, rappelez-vous qu’une vraie personne est susceptible de vous lire, merci donc de faire preuve de bienveillance et d’éviter les jugements. Envie de participer à la rubrique ? Pour participer à la rubrique, écrivez-nous à l’adresse jaifaitca[at] en indiquant en objet Règlement de comptes » et en vous présentant en quelques lignes. Crédit photo Daniel Sorokin / Unsplash
Lemontant mensuel est donc de 752 euros par mois. Avec cette simulation, le salaire pour emprunter 120 000 euros sur 15 ans Ă  1% est de 752 x 3 = 2 246 euros. Quel
Quel salaire pour acheter seul ?Quel salaire pour un prêt de euros ?Quel salaire pour un prêt de 200 000 euros ?Comment acheter une maison avec un faible revenu ?Comment construire une maison avec un petit salaire ? Quel salaire pour acheter seul ? Le salaire minimum mensuel net pour acheter devrait donc avoisiner les 3 690 euros. Sur le même sujet Où se renseigner pour les aides à la rénovation ? Et la contribution minimale de 30 807 euros ». Le salaire minimum requis sera de 1 100 euros nets hors taxes par mois taux immobilier de 1,20 % et taux d’assurance de 0,30 %. Ces valeurs révèlent donc qu’un achat immobilier de 100 000 euros est toujours accessible, bien que les banques étudient d’autres aspects du dossier. 150 000 / 120 = 1 250 € mensualité. En tenant compte du critère du taux d’endettement, vous devez donc percevoir au moins un salaire de 1 250 x 3,3 = 4 162 €. Ce n’est pas forcément donné à tout le monde ! En France, la durée moyenne d’un prêt est de 18 ans et 6 mois, disons donc 18 ans 216 mois. Emprunt de 200 000 € sur 15 ans, avec un taux d’intérêt de 1,1 % et un taux d’assurance débiteur de 0,34 %. La redevance mensuelle est fixée à 1 262 € par mois. Le salaire pour emprunter 200 000 € sur 15 ans à 1,1 % est donc de 3 786 € au minimum. Sur le même sujet Comment transformer un comble non aménageable ? Quel est le prix de la rénovation au m2 ? Est-ce que Leroy Merlin fait des devis ? Comment réhabiliter une maison ? Quelle heure Peut-on faire du bruit le matin ? Quel salaire pour un prêt de euros ? Pour emprunter 150 000 € sur 25 ans, il faut toucher un salaire minimum de 1 890 €. A voir aussi Comment négocier des travaux ? Pour emprunter 100 000 € sur 10 ans, il faut toucher un salaire minimum de 2 700 €. De quel salaire avez-vous besoin pour emprunter 130 000 € ? Tout dépend de la durée de votre prêt ! Si vous souhaitez emprunter 130 000 € sur 10 ans, il vous faudra gagner plus de 3 100 € nets, 2 100 € pour un prêt sur 15 ans, 1 500 € pour un prêt sur 20 ans et 1 200 € pour un prêt de plus de 25 ans . Durée Paiement mensuel maximum* salaire minimum 15 ans 180 mois 833 € 2380 € 20 ans 240 mois 625 € 1785 € 25 ans 300 mois 500 € 1428 € 30 ans 360 mois 416 € 1188 € Quel salaire pour un prêt de 200 000 euros ? Pour emprunter 200 000 € sur 25 ans, il faut toucher un salaire minimum de 2 520 €. Sa capacité d’emprunt est alors de 200 876 €. Ceci pourrait vous intéresser Comment chiffrer des devis ? En appliquant le taux d’emprunt de 1,23 % et le taux d’assurance de 0,34 %, la mensualité s’élève à 748 euros. Par conséquent, vous devez toucher au moins 2 244 euros de salaire pour emprunter 180 000 euros sur 25 ans. Quels revenus pour emprunter 200 000 euros pendant 30 ans ? Pour contracter un prêt de 200 000 € sur 30 ans, les revenus familiaux mensuels doivent être d’au moins 1 681 €. En effet, il ne doit pas dépasser 33%, c’est le niveau d’endettement maximum que les banques accepteront de vous prêter de l’argent. De même, il est nécessaire d’avoir un apport personnel qui représente 10% de la valeur du bien afin de démontrer le sérieux de votre demande de financement. Comment acheter une maison avec un faible revenu ? Ne pas dépasser 35% d’endettement pour un seul achat immobilier. Devenir propriétaire avec un seul salaire est possible tant que vous ne dépassez pas 35% d’endettement. Voir l'article Comment organiser des travaux de rénovation ? Vous avez des charges à payer chaque mois, comme des mensualités de crédit à la consommation, de crédit auto, etc. Si vous souhaitez devenir propriétaire de votre logement habituel et que vos revenus sont modestes, vous pouvez demander un prêt logement social. C’est un prêt destiné aux personnes qui souhaitent devenir propriétaires de leur résidence habituelle. Prenons un exemple vous contractez un prêt de 150 000 € sur 10 ans. 10 ans signifie 120 mensualités à payer. 150 000 / 120 = 1 250 € mensualité. En tenant compte du critère du taux d’endettement, vous devez donc percevoir au moins un salaire de 1 250 x 3,3 = 4 162 €. Comment construire une maison avec un petit salaire ? Le Prêt Logement Social PAS est un prêt hypothécaire accordé aux personnes à faibles revenus. Ceci pourrait vous intéresser Comment transformer une maison ancienne en maison passive ? Il doit servir à devenir propriétaire de votre résidence habituelle en l’achetant ou en la faisant construire ou à y effectuer des travaux par exemple, des travaux d’adaptation aux personnes handicapées.
7févr. 2020 - Explorez le tableau « Devenir propriétaire » de Zammit Conseils & Patrimoine, auquel 350 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Voir plus d'idées sur le thème immobilier, propriétaire, immobilier neuf.
Bien que les prix immobiliers aient très légèrement diminué dans la capitale francilienne, devenir propriétaire à Paris reste réservé à une infime partie de la population. Avec des prix moyens à plus de 10000 euros du m², les primo-accédants et les classes moyennes sont, années après années, tout simplement écartés du marché immobilier parisien. En effet, depuis les années 2000, les prix immobiliers ont augmenté de près de 250%. Afin de remédier à la situation et permettre aux classes moyennes de ne plus quitter la capitale, la Mairie de Paris propose des actions nouvelles. Une des pistes qu’envisage la municipalité est de mettre en vente sur le marché immobilier des logements à moins de 5000 euros du m², soit près de deux fois moins que le prix moyen du marché. Un prix possible grâce au bail réel solidaire BRS Afin de pouvoir acquérir des logements parisiens à un prix fortement réduit, c’est via la signature d’un bail solidaire que les futurs acheteurs devront se tourner. Le BRS est un dispositif d’accession sociale à la propriété qui repose sur la séparation entre le bâti et le foncier. Un Organisme Foncier Solidaire OFS signe avec un acquéreur un contrat de location. L’OFS achète et conserve le foncier alors que l’acquéreur achète le bâti. L’acquéreur n’est pas pleinement propriétaire de son appartement ou de sa maison. Il reste locataire du terrain et devra s’acquitter d’une redevance. Le BRS ne s’adresse qu’aux classes modestes. Les potentiels futurs acquéreurs devront justifier de ressources inférieures à un certain seuil, variable selon les régions et occuper le logement à titre de résidence principale. En aucun cas l’appartement ou la maison ne pourra faire l’objet d’une location de courte durée ou devenir une résidence secondaire. Un premier programme en signe de test ? Si la municipalité a pour objectif de mettre à la vente près de 6000 logements d’ici 2026, c’est le lancement d’un premier programme, mixant accession à la propriété et logement social pour Paris Habitat, qui fera office de test. C’est donc dans le 14eme arrondissement parisien, dans l’ancien hôpital Saint Vincent de Paul, qu’un premier lot de 23 appartements sont mis à la vente à un prix de 5000 euros du m². Un prix défiant toute concurrence qui sera, bien évidemment, sous conditions. Le projet de réaménagement de l’ancien hôpital devrait durer 3 ans avant de pouvoir accueillir ses nouveaux propriétaires Selon Ian Brossat, maire adjoint PCF en charge du logement au moment où les familles souhaitent s’agrandir, elles sont bien souvent obligées de quitter Paris. Notre objectif, c’est que ces familles-là puissent rester et acheter à Paris. » C’est la FDVP Foncière De la Ville de Paris, un organisme foncier solidaire sans but lucratif qui œuvre pour l’accession à la propriété des classes moyennes à Paris créée en 2019, qui va permettre de lutter pour la mixité sociale en construisant des logements à prix maitrisés. Prenons un exemple un acheteur fait l’acquisition d’un logement le bâti de 60m2 au prix de 5000 euros du m2 soit 300000 euros. L’acheteur devra en plus verser un loyer mensuel à hauteur de 2,50 euros du m2 soit 150 euros par mois à la FDVP pendant la durée du bail 99 ans. Le même logement aurait couté sur le marché immobilier classique au moins 600000 euros. La cible est claire les primo-accédants et les classes moyennes. A titre d’exemple, un ménage avec 2 enfants devra gagner moins de 4900 euros par mois. La ville de Paris impose aussi ses propres critères vivre ou travailler à Paris critères de mal logement résident en HLM Selon Ian Brossat l’idée, c’est de favoriser le parcours résidentiel de ménages dont les revenus ont augmenté depuis leur entrée en logement social. Il y a un double bénéfice, pour eux et pour la famille qui va pouvoir emménager dans le HLM qu’ils auront libéré. » Qu’en est-il de la revente et de la transmission ? Avec le BRS, la revente reste possible. Mais là encore, elle est réglementée. Premièrement, le prix de revente n’est pas totalement libre. La plus-value possible sera proche de l’inflation mais limitée vu la forte hausse des prix immobiliers ces dernières années. Le nouvel acquéreur doit lui aussi respecter les plafonds de ressources et signera un nouveau bail de la même durée que le bail initial. En cas de succession, les héritiers peuvent récupérer le logement seulement pour y habiter, sinon ils devront le mettre en vente. Quel impact sur le logement social à Paris ? Si dans les grandes lignes la mise en vente de logements à prix cassés à tout de la bonne idée, les mairies déjà en retard sur la construction de logements sociaux risquent de s’en désengager. D’autant plus que le BRS fait partie de la loi SRU Solidarité et Renouvellement Urbain qui impose aux communes un minimum de 25% de logements sociaux. Un objectif que la Mairie de Paris n’a toujours pas atteint. Les plus en difficultés pourraient donc rencontrer encore plus de difficultés pour trouver un logement locatif à loyer modéré. Pour en savoir plus sur ce projet et déposer sa candidature . 485 291 212 224 424 322 307 195

devenir propriétaire pour 250 euros par mois